Lors de la découverte de ce qu'il croyait être les Indes occidentales, le Grand Amiral, Cristoforo Colombo (Christophe Colomb), avait tendance à raconter à ceux qui voulaient l'entendre, à propos de cette région orientale de l'île Española (l'Espagnole ou Hispaniola) et notamment de cet endroit si fertile situé aux pieds de la cordillère, qu'il avait découvert des terres extraordinaires d'une richesse insondable, les Jardins de l'Eden. L'oncle du jeune Hernan Cortés, Picos Pardos, racontait quant à lui, au jeune Hernan, qu'il avait vu de ses yeux, des Indiens avec des trésors ramenés des Indes. L'or, lui disait-il, s'y trouve en telle abondance qu'il coule des rivières. On peut donc aisément imaginer qu'aux alentours de cette curieuse contrée, chaque sentier, chemin, sente, trace ou chaque piste, recèle cinq siècles passés de surprenantes aventures, de secrets fabuleux et de souvenirs plus extraordinaires les uns que les autres, impliquant tous ces fameux voyageurs conquérants et aussi ces Indiens Caraïbes et Taïnos, premiers navigateurs parmi ces îles de la mer caraïbe.
Les passionnés de la fameuse "Histoire" concernant les grandes conquêtes espagnoles, éprouveront sans nul doute, l'intense émotion de découvrir, hors des sentiers battus par le touriste "lambda", des signes, des objets ou des vestiges de ce qui remontent à environ un demi millénaire et qui subsistent toujours dans ces lieux écartés, vallonnés et encore sauvages.

Alonso Ojeda, Juan de la Cosa, Amerigo Vespucci et Bartolomé de Las Casa, les conquistadores contemporains de Christophe Colomb, ont certainement dû inaugurer une bonne partie de ces pistes sinueuses de la "Cordillera Oriental" lors de ce que l'on appelle communément les "voyages andalous". Assurément dû aussi affronter certains chefs caraïbes tel le célèbre Caonabo et parvenir à gagner face à une terrible armée d'indiens évaluée avec exagération à cent mille hommes, la bataille de la "Vega Real". Et puis, sans affabulations excessives, aussi bien, de nombreuses autres entreprises très hasardeuses !
Tout, dans ces lieux éloignés, est chargé de souvenirs équestres, guerriers et de conquêtes inouïes...
Hatuey, un cacique Taïno a certainement dû lui aussi, parcourir ces sentes escarpées de la cordillère, pour tenter d'échapper au baptème que lui imposait avec insistance Bartolomé de Las Casa, avant de pouvoir enfin fuir en direction de Cuba vers 1512.
Afin d'expliquer cet endroit si différent que "Séjour aux grandes Antilles" est censé faire connaître, on peut affirmer qu'il s'agit d'un site vraiment très rural, éloigné de l'excitation touristique de masse et niché discrètement, presque secrètement dans une campagne singulièrement verdoyante et très vallonnée comme un paysage helvétique curieusement arborée de palmiers royaux rectilignes et gigantesques. 

En pleine campagne, dans les contreforts de la cordillère, au beau milieu de grands élevages de chevaux et de bêtes à cornes, non loin de grandes lagunes sauvages et de la côte atlantique, face à la "isla Puerto Rico", Hostellerie inconnue (hostalito desconocido), propose d'entrouvrir un peu son club très privé à quelques voyageurs un peu aventuriers, certains découvreurs passionnés d'insolite et un petit nombre de vrais écologues, sélectionnés comme étant très respectueux des équilibres naturels, des écosystèmes tropicaux et véritablement adeptes d'un certain retour à la nature.
Dans l'objectif de participer activement au développement durable et le réel souci  d'élaborer un habitat écologique, trois formules de souscription au club de l'hôtel sont proposées à quelques privilégiés. Chacune de ces formules offre, selon un planning déterminé à l'avance, une villégiature inimitable de deux fois quinze jours et quatorze nuits, réparties sur vingt-quatre mois afin d'accueillir à la saison de leur choix les adhérents au club de Hostalito desconocido.
Soit en bungalow aménagé pour deux, voire quatre occupants. Construction assez extravagante, très surprenante, étonnament juchée sur d'immenses pilotis à flanc de colline au dessus du ranch.
Soit sous de très spacieuses toiles écrues, implantées sur le plateau de l'un des nombreux petits mornes du domaine et disposées à la manière d'un véritable camp de base aux allures des grandes expéditions de chasse photographique d'antan.